Bonjour et bienvenue sur le blog et podcast du football écossais, relatant toutes les nouvelles du ballon rond en Ecosse. Cette semaine, l’équipe nationale tenait le haut de l’affiche.
Etre entraîneur d’une équipe nationale doit être un métier assez frustrant de nos jours. Il faut attendre quelques dates cruciales dans le calendrier, préparer quelques matchs amicaux auxquels personne ne fait attention a part les chaînes télé, observer les joueurs et espérer que les meilleurs d’entre eux soient fin prêts pour les matchs internationaux. Quand tout va bien ( comme pour la majorité des grandes équipes ), pas de complainte a faire. Mais quand les résultats ne viennent pas, on cherche bien sur une solution : la plus facile, renvoyer l’entraîneur. Depuis 1998, l’équipe nationale d’Ecosse n’a pas pu se qualifier pour la coupe du monde. Et alors, où est le problème ? je vous entends murmurer. Tout simplement, la fierté nationale d’avoir participer a cinq coupes du monde d’affilée, de 74 a 90 et loupant 94 ( mais pas le championnat d’Europe en 96 ) et revenant en 98. Depuis rien…et les entraîneurs se succèdent sans succès car les medias mettent tout leur pouvoir dans la balance pour les renvoyer le plus vite possible. Le pauvre Bertie Vogts n’avait vraiment aucune chance en prenant le job, mais il s’en tire bien en prenant une bonne retraite anticipée ( et un gros cheque en même temps !! ). Pour Burley, c’est pareil. Il a du mal à prouver qu’il doit faire face a un effectif de qualité très moyenne et à des équipes européennes de plus en plus fortes ( dernier exemple : la Norvège qui lui a inflige une roustée début août 4-0 ). Perdre le premier match contre la Macédoine était le pire départ envisage et maintenant, sur le point de finir deuxième du groupe, il manque une chose pour la qualification : quelques points de plus pour être dans les barrages en Novembre. Avec une différence de buts de moins quatre, on est mal parti.
Du match de samedi, on se souviendra plus du score que de la manière. Il fallait à tout prix gagner et ils l’ont fait. 2-0, score flatteur car pendant pas mal de temps, l’équipe de macédoine donnait une leçon de jeu technique ou une fois de plus on s’aperçoit que beaucoup d’anciens yougoslaves ont un talent inné de footballeur. Les Écossais de leur cote ont la ferveur et la passion de ne jamais s’avouer vaincu, a l’exemple de Brown et McFaddyen. Et après une première mi-temps lamentable, les supporters sonnent l’alarme et tout le monde se réveille. Le premier but, d’un coup de tête de Brown, libère la tension dans le stade ( en photo ). À dix minutes de la fin, McFadden refait le même numéro que contre la France il y a quelques saisons. Il prend le ballon dans le rond central efface quelques joueurs, passe devant deux défenseurs et se retrouve nez a nez avec le gardien, ne lui laissant aucune chance. S’il pouvait au moins montrer ce talent plus souvent, on aurait un joueur de classe dans l’effectif. Malheureusement, ça n’arrive pas trop souvent. Il lui faut refaire ce numéro dès mercredi soir. Selon l’entraîneur de la Macédoine, la situation est claire : « contre les Hollandais, no chance. Ils ne seront pas aussi chanceux deux fois de rang ». il leur faudra sûrement pas mal de chance aux écossais pour gagner contre les Pays-bas. On sera fixe sur l’avenir de Burley et de l’équipe nationale mercredi soir a 10.00 heures.
Le week-end prochain, retour au championnat avec le match phare, samedi après-midi a Celtic Park entre Celtic et Dundee United. Rangers se déplacent a Motherwell et le coup d’envoi est quelques heures plus tôt, a 12.30. Bonne semaine.
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